Le trio Jouvray livre un septième tome réjouissant. Un des meilleurs de la série, divertissant et intelligent.
1917. Misanthrope autant par habitude et bravade que par chagrin, Lincoln s'est isolé dans une cabane de chasseur. Il ne retourne en ville que pour échanger des fourrures contre de l'alcool. Une vie de presque-ermite qui va basculer avec l'arrivée de la prohibition.
Depuis le point bas touché au tome 4, les auteurs redressent la barre. De plus, la pause de trois années entre les tomes 6 et 7 leur a visiblement permis de recharger les batteries. Le Fou sur la montagne bénéficie ainsi du mordant et de la pertinence des tous premiers albums, la maturité en plus. Scénario maîtrisé, dialogues efficaces, découpage dynamique, personnages secondaires forts et humour "défoulatoire", l'album évite les répétitions tout en continuant à faire évoluer le cowboy immortel. A pas un peu trop mesurés peut-être. Le risque de lassitude pourrait guetter si des évolutions plus radicales n'intervenaient pas. Mais tous les feux sont au vert alors ne boudons pas notre plaisir. Et puis, le plaisir intact que les Jouvray prennent à exploser Lincoln et lui faire dire merde à Dieu est un bon garant pour la qualité future de la série.
1917. Misanthrope autant par habitude et bravade que par chagrin, Lincoln s'est isolé dans une cabane de chasseur. Il ne retourne en ville que pour échanger des fourrures contre de l'alcool. Une vie de presque-ermite qui va basculer avec l'arrivée de la prohibition.
Depuis le point bas touché au tome 4, les auteurs redressent la barre. De plus, la pause de trois années entre les tomes 6 et 7 leur a visiblement permis de recharger les batteries. Le Fou sur la montagne bénéficie ainsi du mordant et de la pertinence des tous premiers albums, la maturité en plus. Scénario maîtrisé, dialogues efficaces, découpage dynamique, personnages secondaires forts et humour "défoulatoire", l'album évite les répétitions tout en continuant à faire évoluer le cowboy immortel. A pas un peu trop mesurés peut-être. Le risque de lassitude pourrait guetter si des évolutions plus radicales n'intervenaient pas. Mais tous les feux sont au vert alors ne boudons pas notre plaisir. Et puis, le plaisir intact que les Jouvray prennent à exploser Lincoln et lui faire dire merde à Dieu est un bon garant pour la qualité future de la série.
Comme les tomes 5, 6 et 7 en attestent, la présence d'un personnage féminin de premier plan fonctionne très bien dans cet univers. Des protagonistes que les auteurs semblent d'ailleurs bien maîtriser et qui apportent un fond indéniable à la série. Il est probable que Lincoln n'a pas fini d'avoir des problèmes relationnels avec la gent féminine !
Sur de nombreux aspects, ce septième tome est le miroir du cycle mexicain des deux albums précédents (femme brune vs femme blonde, désert vs montagne, ...). Le continent américain aurait-il offert toutes ses possibilités à la quête contrainte du bonheur de Lincoln ? Traversera-t-il l'atlantique pour voir si Dieu sait nager ?
Sur de nombreux aspects, ce septième tome est le miroir du cycle mexicain des deux albums précédents (femme brune vs femme blonde, désert vs montagne, ...). Le continent américain aurait-il offert toutes ses possibilités à la quête contrainte du bonheur de Lincoln ? Traversera-t-il l'atlantique pour voir si Dieu sait nager ?
Sylvain
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