24 sept. 2011

Des mangas et des enfants

Dragonball (Glénat)


Durant les vacances, le  fiston a découvert Dragonball. 
Un vrai coup de foudre ! Six tomes de l'intégrale lus en moins d'une semaine. Une performance pour lui qui n'a pas encore passé la deuxième vitesse coté lecture. Et c'est vrai que découvrir l'incroyable univers imaginé par Akira Toriyama est un vrai bonheur. "Il y a beaucoup d'humour et de bagarre avec des drôles d'attaques. Ka-mé-ha-mé-ha ! Et puis ... (recherche effrénée dans le tome 3) na-ma-mi-da-but-su, elle est bien celle-là. Et puis il y a des filles un peu nues, c'est rigolo. Il y a aussi un peu de sang".
Preuve que la série est devenue un classique, nombre de ses amis lisent les aventures de Sangoku. Ça chauffe au square !   
Le restant de la série étant à la campagne, les grands parents sont chaudement attendus. Pas  uniquement pour apporter les tomes suivants, cela va sans dire.

Fort de ce succès, j'ai tapé la confiance et me suis lancé dans l'inconnu : Détective Conan que j'ai commencé à lire aux deux enfants. Sans creuser plus que cela. Et c'est là que les problèmes ont commencé.



Détective Conan (Kana)

Couverture gentillette, personnage enfantin et premières pages sympathiques, j'intègre la petiote au processus. Je lis avec des effets de voix, un petit "waaaa!" crié dans les moments cruciaux pour faire sursauter les enfants, ..., la totale. Le manga est riche en gags visuels qui fonctionnent parfaitement. On s'amuse bien.
Premier moment de doute : Julien me montre en librairie le tome 64 : j'ai intérêt à faire un gros stock de salive ou les faire gagner rapidement en autonomie de lecture car ils sont méchamment fans : 
- J'aime. Il y a beaucoup de morts, attaque Julien
- Oui. En plus Conan il est trop rigolo, ajoute Morgane
- Mais quand même moins que Dragonball.
- J'aime aussi bien le grand détective qui croit que c'est lui qui a résolu l'affaire. Et puis Ran, elle fait la maman de Conan et quand elle se fâche, elle l'attrape par le col pour l'amener ailleurs.
- Et puis il y a assez d'indices. On peut deviner le meurtrier plus que dans Scoobydoo.
- Le docteur, il fait des choses que Conan ne pense pas avoir besoin (pour information, des gadgets type lunettes radar, noeud à papillon modulateur de voix, chaussures bioniques, ...) mais en fait ça lui sert toujours à la fin. 


"Ça fait un peu peur" finit par lâcher ma fillette. Et de fait, j'avais été un peu surpris par la violence des scènes de meurtre, passage obligé de chaque enquête. C'est à la deuxième décapitation sanglante (celle du tome 5, cf. planche ci-dessous) que Morgane a commencé à faire des cauchemars et ne plus vouloir aller se brosser les dents seule le soir. Nous avons donc levé le pied et entamé une thérapie Petshop. 
Néanmoins, nous y reviendrons lorsqu'ils auront autour de 10 ans car les histoires sont bien faites (recommandation éditeur 12 ans, oups). Le grand problème de la série est visiblement le surplace de l'intrigue principale (qui sont les hommes en noir qui ont rajeunis Shinini dès le premier chapitre ?!). On peut espérer qu'il y ait du nouveau d'ici le tome 100.






Morgane et Julien et Sylvain

23 sept. 2011

Le ciel est tombé sur la tête d'Agecanonix

C'est la polémique du moment. A côté, Karachi c'est de la roupie de sansonnet.

Le sage Michel Serres a donné la semaine dernière son opinion sur Astérix et le buzz très négatif généré par cette chronique a poussé France Info à intervenir pour calmer le jeu. Le médiateur de la station résume dans un court article les propos du philosophe "qui a dressé un acte d’accusation implacable que l’on peut résumer en trois points : 

  • Astérix c’est l’apologie de la force 
  • Astérix c’est l’apologie de la drogue 
  • Astérix enfin, c’est la négation de la culture. Et Michel Serres d’évoquer le nazi Joseph Goebbels."

Est jointe une interview "du vieux druide" dans laquelle Monsieur Serres avoue qu'il a été excessif dans son langage : le terme de nazi était trop fort et a dépassé sa pensée. L'autre point qu'il est prêt à reconnaître est "une faute contre l'humour". 
Le second degré de l'oeuvre de Messieurs Gosciny et Uderzo étant ainsi reconnu, on peut s'étonner que ce grand penseur continue néanmoins de maintenir son analyse concernant l'apologie de la force brute, de la drogue et de la négation de la culture. En renfort, il en appelle à sa sensibilité personnelle très forte sur ces sujets. Personnellement, je trouve l'argument très faible mais je serai ravi d'avoir votre opinion sur le sujet (c'est d'ailleurs le rôle de la partie commentaire du blog).


Petit détail croustillant, Michel Serres est un tintinophile absolu. Aurait-il décidé d'entreprendre une opération de déstabilisation d'Astérix pour soutenir la sortie prochaine du film de Spielberg ou serait-il tout simplement tombé dans le piège du chroniqueur pressé tombant dans la facilité ? 

Les réponses sont nombreuses et riches en contre-arguments. Je vous conseille la lecture du post du toujours pertinent Par la bande. Plus synthétique et percutant que l'article des Inrocks, Astérix nazi ? Michel Serres se trompe lourdement, et à l'opposé de L'Express qui surfe misérablement sur le sujet sans aucune valeur ajoutée, Sebso conclut sur l'emploi du terme nazisme et, ne pouvant écrire mieux, je me permets de publier un extrait de son article : "Évoquer ainsi le nazisme pour qualifier l'oeuvre d'Albert Uderzo, immigré italien, et de René Goscinny, juif, qui insistaient d'abord et avant tout sur la force de l'amitié, est tout bonnement scandaleux. Il est malheureusement trop courant que des esprits, pourtant réputés éclairés comme Michel Serres, tombent ainsi dans des délires verbaux dignes (ou plutôt indignes) des pires dérapages trollesques de forums Internet incontrôlés. Parler de nazisme en commentant l'oeuvre ou les actes d'une ou plusieurs personnes est une accusation d'une extrême gravité et qui, en principe, ne devrait être fait qu'avec la plus radicale prudence".  



Je dois avouer de mon côté un plaisir coupable à relever les propos d'un intellectuel que je n'ai jamais réellement réussi à comprendre, ni à l'écrit ni à l'oral, tant son phrasé et la sophistication de son langage (et de sa pensée certainement) m'ont rebutés. Pour une fois que je capte ce qu'il dit ....


Tout cela nous amène à ce qui sera la réflexion du jour : nous savons tous combien il est difficile de reconnaître ses erreurs mais si même un vénérable philosophe n'y parvient pas qui le pourra ? Vous avez deux heures !


Sylvain

20 sept. 2011

Secrets - L'Angélus - Tome 2

Petit moment de flottement et d'incertitude lors de la lecture des premières pages de cette deuxième partie de dyptique. Le changement d'ambiance perturbe un peu mais le trait sensuel de Homs agit rapidement et le scénario de Giroud enchaîne les rebondissements. Les bonnes vibrations sont de retour.

L'intrigue artistique est vite mais très bien expédiée. Le micmac familial, bien moins convenu qu'attendu, prend bien le relais même si le récit perd un brin de son originalité sans la dimension historique autour de Salvador Dali (véridique semble-t-il). Mais là encore le dessin de Homs charme et nous emporte. 


La fin est cohérente bien qu'un peu facile à mon goût, juste histoire de faire la fine bouche. Les deux tomes de L'Angélus constituent un diptyque qui mérite bien d'être lu.


Sylvain

19 sept. 2011

Malicorne - Tome 1

De Le Gris, Bezançon et Montaigne
Première partie de diptyque - Couleur

Résumé de l'éditeur
Malicorne est un lieutenant de l'armée de Napoléon. A son retour à la vie civile, il devient tueur et duelliste professionnel. Le préfet de Paris lui confie alors une mission : infiltrer une dangereuse société secrète et éliminer son "gourou".

Un vrai bon moment d'évasion porté par des dessins superbes et qui assume son rôle de divertissement sans tomber dans la surenchère. C'est suffisamment rare pour être noté d'autant que les éditions 12bis continuent à ne pas vouloir tirer sur la corde : l'histoire sera bouclée en 2 tomes.



Au fait, dans certaines cases le héros a un petit air de Blueberry, vous ne trouvez pas ?


Bonne lecture

Sylvain

18 sept. 2011

Blogs dessinés dominicaux


Jérôme Jouvray a récemment ajouté un quatrième chapitre à son très bon blog Le fond des chosesAprès le "kaboum" du chapitre 3, un "pop" plus pointu mais bien savoureux quand même. 
Encore une fois, ce blog me semble être la plus grande réussite d'8comix. Le format et l'intéractivité y sont certainement pour quelque chose. Et bien sûr le second degré qui fait le sel du western ésotérique Lincoln dont le septième tome se fait attendre. 

Extrait du fond des choses - chapitre 4


Dans un style plus geek, le blog Stouf et Jean Ouf propose de courts récits humoristiques bien faits. Cela ne peut pas faire de mal d'y cliquer.

Extrait de Stouf et Jean Ouf
Bon dimanche.


Sylvain

Les meilleurs ennemis - Passionnante leçon d'histoire

De JP Filiu et David B.
Première partie - Noir et blanc
Futuropolis

Résumé de l'éditeur
Raconter en bande dessinée les relations entre le Moyen-Orient et les États-Unis depuis leur création, telle est la gageure lancée par David B. et Jean-Pierre Filiu.
Évoluant de la grande Histoire à la petite anecdote, les auteurs s'emploient à éclairer l'actualité la plus brûlante de notre monde, par la narration graphique de ce "passé qui ne passe pas". 



Cela faisait depuis la lecture d'Alpha...directions que je n'avais pas été autant captivé et intéressé par une BD. 
Sans manichéisme apparent, le livre donne des clés de compréhension historiques des évènements qui secouent notre époque. Une mise en perspective passionnante servie par un texte aussi accessible que synthétique et enlevée par des illustrations propres à stimuler la réflexion. Un travail graphique absolument réussi, à l'opposé des infographies insipides des journaux télévisés qui en plus d'être parties prenantes évoquent souvent le contraire du propos. Ici, le texte et le dessin fusionnent. Seul le quatrième chapitre, traitant du coup d'état en Iran sous le Sha, m'a semblé échapper à la puissance créatrice de David B. et est de traitement plus conventionnel. Mais, on demeure néanmoins dans le très haut-de-gamme.

Ne connaissant pas la valeur de J.P. Filiu en tant qu'historien, j'ai effectué une rapide recherche sur internet. Elle m'a permis de vérifier qu'il était visiblement plus que légitime sur le sujet (professeur associé à Science-Po Paris, petite dizaine de bouquins au compteur, spécialiste d'Al-Quaida et du Moyen-Orient ...). Il suffit d'ailleurs de visionner son interview sur France 24 datant de 2010 pour constater à posteriori que l'homme sait de quoi il parle.

Pour ceux qui le souhaitent, la vidéo de BDnet ci-après présente plus en détail ce bouquin atypique et presque essentiel.



Sylvain

15 sept. 2011

Alter Ego - Quand la BD reprend les recettes de la télé

La nouvelle série phare de Dupuis a tout de la série télé marquetée : placement agressif, visuel accrocheur, diffusion fréquente (six tomes en six mois), concept différenciant (aucun ordre de lecture), grand spectacle (voyage aux quatre coins du monde), scénario ambitieux (manipulation scientifique à l'échelle mondiale) et une conclusion qui appelle une saison 2. 


Après avoir apprécié les trois tomes publiés au printemps (Camille, Darius et Fouad) et bien accroché à Park, je suis ressorti globalement satisfait de la lecture des deux derniers albums de la série (disponibles en avant-première et en location sur IZNEO). La série tient bien ses promesses.
Le tome consacré à Jonas m'a moins convaincu, car il s'appuie trop sur le surnaturel à mon goût, mais l'histoire de Noah (branleur de fils du président des États-Unis) boucle bien avec celle de Park et possède une belle énergie. Un diptyque assez noir et bien réussi sur le plan psychologique.

Un divertissement de qualité qui mérite sans conteste une location pour l'iPad (360 pages de divertissement pour moins de 12€, un très bon rapport qualité-prix).


Par expérience, les deuxièmes saisons de série perdent souvent le bénéfice de l'effet de surprise (Dexter par exemple) et donc une partie de leur intérêt.  Alter Ego fera-t-elle exception à la règle ?


Sylvain

12 sept. 2011

Le Curé


De C. De Metter et  L. Lacoste.
Histoire complète en 1 tome.

1935. Un jeune curé fraîchement débarqué parvient à amadouer le très cynique médecin du village. Mais les deux hommes sont loin de partager la même vision de l'humanité. Et puis les petits villages regorgent de sombres histoires ...

Les illustrations de première et quatrième de couverture rappellent des affiches de cinéma des années 40. Mais n'est pas Henri-Georges Clouzot qui veut et si le récit bénéficie de qualités indéniables (fluidité, atmosphère, dialogues, dessin) il manque un brin de surprise et de richesse au scénario pour être vraiment satisfaisant. La fin notamment m'a parue un peu simplette.
Un petit polar psychologique sans grand frisson.


Information supplémentaire copiée/collée sur le site de l'éditeur : "... Rassemblés pour la première fois en un volume unique, voici la nouvelle édition des deux tomes du Curé, la bande dessinée qui a révélé Christian De Metter il y a une dizaine d’années.
Ceci explique peut-être le petit côté vert tendre de l'oeuvre.

Sylvain

11 sept. 2011

Vinland Saga - Manga historique aux débuts percutants


Manga de Makoto Yukimura
Série en cours (9 volumes parus en France et au Japon)
Editions Kurokawa 

Vinland Saga raconte l'invasion de l'Angleterre par les envahisseurs danois communément appelés Vikings au début du onzième siècle. L'histoire combine deux trames, l'accession au pouvoir du roi Knut II de Danemark et la vengeance d'un jeune garçon nommé Thorfinn. Elle s'inspire de plusieurs sagas islandaises : le Flateyjarbók, la Saga des Groenlandais et la Saga d'Erik le Rouge (extrait de l'article Wikipédia).

Makoto Yukimura est aussi l'auteur du très bon manga d'anticipation Planètes. Les aventures pleines d'humanité d'un groupe d'éboueurs de l'espace qui s'appuient sur un trait tout à fait accessible aux réfractaires du manga. Pour preuve, elles avaient plues à ce cher Luc NM pourtant peu porté sur le neuvième art oriental.



La réédition en deux tomes de luxe de Planètes (Panini) a été l'occasion d'engager la discussion avec le très sympathique Julien de la librairie Nouvelle (Asnières - 92) qui m'a immédiatement conseillé Vinland Saga. Et effectivement le premier tome est très encourageant : personnages fouillés, reconstitution historique soignée, scénario prometteur, dessins agréables et découpages rythmé. La violence et l'intensité des scènes d'action ainsi que la mise en avant des stratégies guerrières n'est pas sans rappeler le jusqu'à ce jour sans comparaison Stratège, avec cependant un trait plus moderne mais un traitement moins adulte.


Vinland Saga semble être une série de grande qualité qui tient apparemment la route, à en croire les avis sur les huit tomes suivants déjà publiés. De bonnes heures de lecture à suivre donc en espérant, comme toujours, que l'histoire ne finisse pas par s'étioler au fil des tomes.

Sylvain

9 sept. 2011

Le nanar de l'été : Cowboys & Envahisseurs

"Avec un titre pareil, ça peut être un grand film" me disait Laurent C. et je n'étais pas loin de le penser. Passant outre les avis négatifs glanés sur Allociné, nous avons tenté le grand saut avec Lorenzo en nous convainquant que le film était juste segmentant et que nous appartiendrions à la bonne catégorie de spectateurs.
Las! Le résultat est déplorable : une bouse américaine sans saveur ni odeur et sans même second degré. Se prendre au sérieux alors que l'on propose à l'écran une poursuite entre un cowboy à cheval et un avion extraterrestre, il faut avoir le moral.
Le film enchaîne les stéréotypes et les longueurs. De plus, comme le dit Lorenzo "ce n'est même pas un bon film d'action".
Bref, n'y allez pas. Désolé Florent d'avoir été un dommage collatéral. Et bravo à Géraud d'avoir évité cette corvée.
Du coup, nous n'avons même pas envie de découvrir le comics dont est inspiré le film et ce n'est pas le trait aseptisé de la BD qui va nous insister à le faire.






Sylvain

5 sept. 2011

Delcourt et une certaine vision des tranchées

Hasard des recommandations et des sorties, je viens de lire coup sur coup deux histoires de guerre de très grande qualité publiées par les éditions Delcourt. Toutes deux proposent une vision décalée de la première guerre mondiale et s'appuient sur le même ressort : le rejet de la différence de la part des soldats alors même qu'ils pataugent en pleine barbarie.


Le temps du rêve - Gallipoli
Antoni, Ormière et Blancher - série en cours

L'Australie prend part au conflit européen pour tenter d'exister sur la scène internationale. Freeman, un soldat aborigène arraché enfant à ses parents naturels, compte parmi les premiers débarqués sur les côtes turques. Pendant que l'état major perd peu à peu pied, des visions oniriques l'apaisent et le rapprochent de ses racines. 

Le mélange des hallucinations ésotériques avec des scènes d'action est un peu curieux mais j'ai été immédiatement capté par la force du récit et l'humanité qui s'en dégage. Un premier tome marquant. 

Lecture recommandée par Story BD (Nantes).




Le coeur des batailles
Morvan et Kordey - série en cours

Un viel homme, intellectuel et homosexuel assumé, est interviewé par un jeune et brillant américain sur sa vie passée dans les tranchées. Les questions tournent autour d'un guerrier afriquain hors du commun qui a marqué son bataillon par son courage et son intrangisance.

"Le meilleur scénario de Jean David Morvan !" selon MultiBD (Bruxelles) et j'avoue que ces deux tomes m'ont fait changer positivement d'avis sur ce prolifique auteur. J'espère vraiment que le troisième tome sera à la hauteur des deux premiers mais surtout qu'il verra le jour : il est attendu depuis 2008. Un délai distendu en général synonyme de problème. Il serait vraiment dommage de ne pas conclure cette oeuvre.




Avec la série Adamson, ces récits historiques teintés de surnaturel enrichissent véritablement le catalogue Delcourt.


Sylvain 

4 sept. 2011

Alter Ego - Park

De Renders, Lapière, Reynès, Bénéteau
Série en cours (4/6)
Dupuis

Série divertissante qui monte en puissance

Rythmé, fluide et prenant, ce quatrième tome se lit d'une traiteIdéal pour se détendre le week-end. Un avis partagé par PlaneteBD.com
Le dessin sans réel caractère, apparemment réalisé en studio, m'a initialement tenu éloigné de cette histoire d'anticipation. Mais  le concept (récit en 6 tomes sans ordre de lecture) et des opinions positives glanées sur les blogs m'ont fait sauter le pas. Après quatre tomes, la sauce a bien pris et si les deux tomes à suivre ne la font pas tourner, Alter Ego sera une des  réussites de 2011. Prochaine parution en octobre 2011. 

Concomitamment à la rédaction du présent billet IZNEO a mis en avant-première l'ensemble de la série. Une démarche de plus en plus fréquente sur la plateforme numérique et qui est en l'occurrence bienvenue. L'iPad est chargé, verdict dans quelques jours.


Sylvain