12 nov. 2011

Des cinémas bien animés - Un Monstre à Paris


Les grands parents m'ayant devancés à la régulière, je n'ai pas pu emmener les enfants voir Tintin. Un petit mal pour un grand bien car cela m'a donné l'occasion de satisfaire le désir de Morgane d'aller voir Un monstre à Paris "avec Vanessa Paradis". 
Résultat de la séance : un très beau moment passé avec ma fille. "C'est mieux que Tintin parce que c'est plus drôle". Et c'est vrai que le cocktail situations détonantes et dialogues fins est très savoureux. Quelques clins d'oeil aux adultes (Bourvil qui crie après sont vélo, ...) m'ont valus les gros yeux et une main sur la bouche : papa rigole trop fort et ça met la honte. Phénomème familial transgénérationnel, j'ai fait pariel en mon temps.


Côté scénario Morgane y est allée de son analyse : "Ça commence bien, au milieu c'est mal mais ça finit bien. Comme les films que maman aime". Rien à ajouter, je ne pourrais pas faire plus efficace.


Enorme cerise sur le gâteau, la musique et les chansons de M qui sont plus que parfaitement intégrées au récit : elles en sont l'âme et même une composante clé. La chanson La Seine interprétée deux fois (avant et après la rencontre avec le monstre) en est une bel exemple.


Autre élément clé du film, la qualité de l'animation et de l'univers graphique qui m'ont bluffés. Très riche, ce dernier mérite un petit tour sur internet pour en mesurer la qualité. Conséquence certaine de l'expertise de l'animation française mais aussi de l'expérience du réalisateur du film. Éric ‘Bibo’ Bergeron a travaillé pendant huit ans à Hollywood, entre autres chez Dreamworks Animation où il a coréalisé La route d’El Dorado en 2000 et Le Gang des Requins en 2004. Un monstre à Paris est le premier film made in France de sa société Bibo Production et dont la distribution est assurée par EuropaCorp (cinechronicle).


Conclusion : Tintin et le secret de la Licorne à l'air d'être une belle aventure mais ne passez pas pour autant à côté de ce très réussi Monstre à Paris.

Sylvain et Morgane

Et pour le plaisir du papa, l'origine du clin d'oeil à Bourvil :


Et pour le plaisir des enfants, le laboratoire, la vaporitournelle et Charles :

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