25 oct. 2011

Les ignorants

Etienne Davodeau
One Shot - 250 pages - Noir et blanc
24€

Présentation de l'éditeur
Armé de son crayon et de son carnet, Etienne Davodeau, auteur de bande dessinée et ignorant en matière de vin, de vigne, de viticulture et de tout ce qui peut composer le champ lexical du vin a décidé de s'embarquer dans les vignes de son voisin et ami, Richard Leroy, un vigneron qui produit un vin "vivant", sans soufre. Et comme ce dernier n'y connaît rien en bande dessinée, les deux hommes ont échangé leurs connaissances, points de vue et savoir-faire durant un an. Le résultat ? 250 pages d'une chouette bande dessinée passionnante et profondément humaine!




Accueil unanimement positif (BDGest, ActuaBD, Croqlivre, EspritBD,...) de cette BD aussi fleuve que généreuse. 
Il est vrai que les 250 pages se lisent très facilement et que la démarche reportage sonne vrai. Mais pas toujours juste. Je suis en effet resté à l'extérieur de la vie des deux  protagonistes notamment en raison des textes que j'ai trouvé souvent trop écrits pour permettre la bascule de l'autre côté du miroir. Bloqué au stade de simple spectateur, même lors de moments censés être intenses ou de discussions apparemment endiablées, je suis passé à côté de l'émotion ressentie par d'autres lecteurs. Pour tout dire, j'avais eu le même sentiment lors de la lecture de Lulu femme nue.
Reste l'intérêt qui est manifeste mais là encore je trouve que la réflexion reste souvent à la surface des problématiques. Peut-être la volonté assumée de laisser le soin au lecteur d'associer les éléments de réflexion et, par exemple, de creuser lui-même les similitudes existantes entre ces deux activités artisanales que sont la viticulture et la BD.




Une bonne BD donc, raisonnable et très bien faite, mais pas le coup de coeur.


Sylvain

1 commentaire:

  1. Le projet de départ est un peu étonnant. Le récit établit un parallèle constant entre BD et viticulture sans convaincre de son utilité. Les crayonnés sont plutôt réussis mais les couleurs changeantes de la vigne manquent. La fin est une succession d'adresses de viticulteurs bio evidemment sympathiques. Monsieur Davodeau est-il tombé dans le copinage à son corps défendant? Bref, l'intérêt est noyé dans les 268 pages. Dommage

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