9 juin 2011

X-Men : le commencement

Ces dernières années, les adaptations cinématographiques de comics se sont enchainées, certainement stimulées par les bonds technologiques des effets spéciaux et des images de synthèse. Le chemin parcouru depuis le Batman de Tim Burton est considérable et permet désormais au spectateur de s'immerger dans un univers cohérent qui ne sent pas le carton pâte à plein nez. 

Si un nombre important d'adaptations ne présente que l'intérêt éventuel de faire passer le temps, le genre a néanmoins produit de très bons films au nombre desquels je listerais The Watchmen, The Dark Knight, V pour Vendetta et le premier X-Men réalisé par Bryan Singer. X-Men : Le Commencement colle selon moi à ce peleton de tête. 
Le film assume pleinement son objectif premier qui est de divertir mais sans pour autant tomber dans la facilité consistant à étaler les super pouvoirs des protagonistes (un excès de moyens est tout de même flashé à très haute vitesse lors de la dernière scène). L'accent est mis sur les personnages dotés d'une densité intéressante. Comme le soulignait Lorenzo à chaud, l'évolution de Magneto est crédible et habitée par un acteur convaincant (Mickael Fassbender aussi aperçu dans Inglorious Basterds). En toile de fond, on retrouve la réflexion du premier opus concernant la différence et tous les problèmes individuels et sociétaux qui peuvent en découler. 


Un bon divertissement donc, bien supérieur à Thor de Kenneth Branagh.
Je dois avouer que la reconstitution des années 50 dans un style très James Bond de la première vague a contribué à mon plaisir.


Sylvain 

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