Tome 1 - Soleil
Série B divertissante
Résumé de l'éditeur
Une histoire pleine de bruit et de führer.
Et si, pendant la guerre, lorsqu’il était lui-même un espion de la couronne britannique, Ian Fleming avait rencontré un espion extraordinaire... Le plus intrépide, le plus cynique et le plus féroce de tous... Et si cet espion était une femme ?
1940, le plus improbable duo d’espions va déterminer, dans l’ombre, l’issue du plus grand et du plus meurtrier de tous les conflits.
1940, le plus improbable duo d’espions va déterminer, dans l’ombre, l’issue du plus grand et du plus meurtrier de tous les conflits.
Conclusion de la chronique de Philippe Belhache (Le Blog BD): "Le récit, bondissant et rythmé, est bâti suivant ce même cocktail action/humour qui fait le succès des autre séries de Sala. Il bénéficie du trait dynamique de Christophe Alliel, jeune graphiste jusqu’ici connu pour son goût du space opéra (« Les Terres de Caël », ou plus récemment une contribution à « Kookabura Universe »). La collaboration fonctionne à merveille, comme la machine à divertissement qu’elle entend être, avec tout le travail que cela demande derrière. Ce « Nid d’espions » (un coup de coude à OSS 117 ?) a toutes les chances de trouver son public".
Convaincu par cet avis positif, je me suis procuré ce premier tome et j'ai effectivement passé un bon moment. Prise de tête zéro garantie. Aucun temps mort, des seins et des petites culottes avec suffisamment de second degré pour que cela passe, de l'action dynamisée par un trait tout terrain, .... Bref, un bon cocktail basé sur les codes des aventures cinématographiques de James Bond.
Néanmoins, j'ai été gêné dans ma dégustation par l'ajout d'ingrédients uchroniques tels que le très steampunk méchant SS. Ils n'apportent rien au récit qui s'appuie par ailleurs sur des documents historiques déclassifiés (forum BDgest). Un mélange assumé par les auteurs que je trouve pour ma part dommageable : les bases de l'histoire étaient suffisamment riches et intéressantes pour pouvoir se permettre de la localiser dans un univers proche du notre. Nul besoin, à mon avis, d'ajouter des effets somme toute faciles (cf ci-dessous).
Certes, je ne suis pas trop porté sur le fantastique et en matière de James Bond mes attentes sont plutôt classiques mais Spynest me semble souffrir d'un mélange de genres trop forcé et passe du coup à côté d'une véritable réussite.
Dans un style plus rugueux et premier degré, la trilogies publiée au début des années 90 par Dark Horse France a réussi à intégrer de manière plus cohérente de l'anticipation dans du James Bond. Dans mon souvenir en tout cas.
Sylvain
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