Histoire complète en un tome
Futuropolis - 120 pages
Un très réjouissant polar
Un chef de bande de banlieue s'associe avec une bande de tontons flingueurs de province en préretraite pour braquer un fourgon blindé. L'appât du gain, le choc des générations et des cultures ainsi que l'intrusion d'un sans-papier footballeur vont dérégler une affaire pourtant rudement bien montée.
Ca cafouille à plein tube, ça défouiraille à tout va, ça rigole à s'en péter la sous-ventrière et surtout, ça vit à cent à l'heure dans ce polar gorgé d'énergie que l'on lit d'une traite.
Sans fausse note, Baru nous promène de l'Afrique à la France à travers les petites et grandes misères du monde.
Il y a du Lautner et du Westlake dans Fais péter les basses, Bruno!. Filiation élogieuse et largement méritée. Dans une interview sur le site Futuropolis, Baru assume ces influences et déclare même que "l'album rend hommage au cinéma de Georges Lautner, un hommage discret, mais j'ai ajouté à cette référence des problématiques contemporaines".
Le trait, si particulier, est nerveux et ultra expressif. Associé à des découpages efficaces, il entre en pleine synergie avec l'histoire pour en maximaliser le dynamisme. Un grand plaisir de lecture, similaire à celui que j'avais eu en lisant deux de ses oeuvres précédentes : Sur la route encore et L'autoroute du soleil (à lire aussi si vous ne les connaissez pas encore). L'enragé et Les années Spoutnik sont aussi très bons mais m'ont moins faits vibrer. L'ensemble de l'oeuvre de Baru est de très grande qualité, raison pour laquelle il a reçu le Grand Prix au dernier festival d'Angoulême dont il sera le président en janvier 2011.
Ne regardez pas, même machinalement, la dernière page : vous vous priveriez d'une belle chute. Comme le disait Hitchcock "Ne racontez pas la fin, nous n'en avons pas d'autres."
Ca cafouille à plein tube, ça défouiraille à tout va, ça rigole à s'en péter la sous-ventrière et surtout, ça vit à cent à l'heure dans ce polar gorgé d'énergie que l'on lit d'une traite.
Sans fausse note, Baru nous promène de l'Afrique à la France à travers les petites et grandes misères du monde.
Il y a du Lautner et du Westlake dans Fais péter les basses, Bruno!. Filiation élogieuse et largement méritée. Dans une interview sur le site Futuropolis, Baru assume ces influences et déclare même que "l'album rend hommage au cinéma de Georges Lautner, un hommage discret, mais j'ai ajouté à cette référence des problématiques contemporaines".
Le trait, si particulier, est nerveux et ultra expressif. Associé à des découpages efficaces, il entre en pleine synergie avec l'histoire pour en maximaliser le dynamisme. Un grand plaisir de lecture, similaire à celui que j'avais eu en lisant deux de ses oeuvres précédentes : Sur la route encore et L'autoroute du soleil (à lire aussi si vous ne les connaissez pas encore). L'enragé et Les années Spoutnik sont aussi très bons mais m'ont moins faits vibrer. L'ensemble de l'oeuvre de Baru est de très grande qualité, raison pour laquelle il a reçu le Grand Prix au dernier festival d'Angoulême dont il sera le président en janvier 2011.
Ne regardez pas, même machinalement, la dernière page : vous vous priveriez d'une belle chute. Comme le disait Hitchcock "Ne racontez pas la fin, nous n'en avons pas d'autres."
Sylvain
Pour un complément d'information, vous pouvez par exemple consulter l'article du journal Le Monde.
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