Par Olivier Cotte et Jules Stromboni (Casterman)
Adaptation du roman de Michael Dibdin (Rivages)
Sylvain : Super
Un pitch énorme : Sherlock Holmes s'attaque à Jack l'éventreur !
D'instinct, et fort de nombreuses déceptions en la matière, je me suis demandé si nous n'étions pas en présence d'un gros nanar catégorie Z, de ceux que l'on retrouve à la télévision en heure creuse.
Mais bon, la collection Casterman/Rivages ayant assuré jusque-là des publications de très bonne tenue, j'ai sauté le pas et me suis acquitté de ma dîme (18 euros tout de même).
Bonne pioche.
Le scénario est solide, l'intrigue dynamique et la fin cohérente (ce qui fait toute la saveur et la beauté de ce type d'exercice réussi).
Comme pour l'excellent "Shutter Island" de la
même collection, la richesse du roman original permet une belle adaptation en bande dessinée. Un petit bémol pour ce Sherlock : la fin semble un brin hâtive, moins bien posée que le reste du récit. Mais ne boudons pas notre plaisir.
D'autant que le graphisme est plus qu'à la hauteur.
Mise en page, codes, style, couleurs et rendu d'impression rappellent les illustrations de la fin du XIXème et se mettent pleinement au service de la narration.
Un pari qui surprend et déroute en début de lecture mais qui apporte au final une énorme ambiance et une grosse densité au récit.
Une oeuvre très complète et réussie dans laquelle on peut se replonger avec plaisir.
Laurent : Super !
RépondreSupprimerL'adéquation parfaite entre l'atmosphère qui se dégage de l'intrigue menée par Sherlock Holmes et Dr Watson et la qualité du dessin et de l'impression constitue une vrai surprise.
En revanche, la fin est tellement surprenante qu'elle en est décevante !
A découvrir tout de même !